/CULTURE/
À leur début, le groupe de rap Suprême NTM ,étant les initiales de « nique ta mère », étaient considérer comme un groupe de jeunes délinquants vulgaires venant du 93, plus précisément de Saint-Denis. Aujourd’hui le groupe NTM sont considérés comme les pionniers du rap français.
DES CRITIQUES À LA GLOIRE
Le groupe Suprême NTM a connu des débuts très compliqués. Le groupe s’est formé en 1989 et étaient composée essentiellement de Bruno Lopes aka « Kool Shen » et Didier Morville aka « Joey Starr ». Ils faisaient quelques représentations dans les MJC (maison des jeunes et de la culture) en banlieue parisienne. Leurs représentations se concluaient souvent par des émeutes et des bagarres entre les représentants du groupe et les autres jeunes de banlieues. Malgré tout en 1990, ils sortent pour la première fois un maxi vinyle de quatre morceaux dont le titre éponyme, "Le Monde de demain" qui leur permettent d’acquérir de la visibilité. Certains médias se sont alors intéressés au groupe mais souvent pour les mauvaises raisons. Ils les déclaraient comme les représentants des banlieues et n’évoquait que très peu leurs musiques. À l’époque NTM n’avait donc pas une très bonne réputation, tandis qu’aujourd’hui ils sont définis comme les pionniers du rap et de la culture hip hop. On va même jusqu’à leur consacrer des documentaires retraçant leur carrière, ainsi que, récemment, un biopic nommé « suprêmes » réalisée par Audrey Estrougo.
UN BIOPIC ICONIC
Le biopic met en avant les deux personnages du groupe NTM ainsi que leurs train de vie lorsque tout a commencé avec notamment leur début dans le rap, leur problèmes familiaux, les critiques dont ils ont fait l’objet car ils étaient vu comme des délinquants et n’étaient pas du tout pris au sérieux. Le film nous met à la place de ces deux jeunes issus de Saint Denis avec un train de vie difficile luttant pour s’en sortir dans un milieux complétement délaissés par les forces de l’ordre qui, à cette époque, commettaient de nombreuses bavures policières et aussi par les politiques qui ne se préoccupaient pas de la situation catastrophique des banlieues. Du côté des acteurs, Théo Christine (aka Didier Morville) et Sandor Funtek (aka Bruno Lopes), incarnent leur personnages à la perfection. Durant leur préparation ils ont pu bénéficier des conseils de Kool Shen et Joey Starr pour reprendre au mieux leurs gestes, leurs expressions, leurs postures et leurs comportement afin de les incarner du mieux possibles. Les décors sont aussi très bien repris comme par exemple la chambre de Bruno Lopes aka Kool Shen, où les affiches, les décorations et les dispositions ont été véritablement remis à l’identique. Certains habits aussi que portaient les acteurs ont été ceux que portaient Bruno Lopes et Didier Morville à cette époque. Toutefois, un point qui aurait pu être dérangeant durant le film était que les acteurs rappaient eux même les textes du groupe NTM. Mais contre toutes attentes, cela n’étaient pas dérangeants car les acteurs ont tous fait pour que leur voix et les intonations correspondent aux styles des deux rappeurs en nous donnant ainsi une performance sensationnel.
FINIR EN BEAUTÉ
Le film d’Audrey Estrougo est parfaitement bien réalisés, on a vraiment l’impression d’être dans les années 1990 et de suivre le parcours du vrai groupe NTM jusqu’à leur premier Zénith. Le film est très réaliste et met vraiment en avant le point de vue des deux jeunes rappeurs à l’époque. Il satisfait les anciennes générations comme les nouvelles.
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